Faire, défaire, refaire /épisode 1 : La place Jean Jaurès

Cela ne vous aura pas échappé, notre ville de Romans-sur-Isère connaît depuis de longs mois une intense phase de grands travaux souvent concomitants, qui compliquent le quotidien de chacune et de chacun.
Si l’embellissement de notre commune et l’amélioration des mobilités urbaines peuvent aller dans le bon sens, force est de constater que la conduite et l’organisation de ces chantiers laissent à désirer, et dilapident inutilement de l’argent public. Premier exemple : la place Jean Jaurès.

Inauguré le 8 juillet 2018 après plusieurs mois de travaux, en présence de l’artiste Toros et de Marie-Hélène Thoraval réunis autour de « la femme en bleu », ce parvis a été entièrement déconstruit lors de l’amorce de la seconde phase de travaux d’aménagement de la place Jean Jaurès, et notre « statue de la liberté » a été calfeutrée pendant que les pelleteuses et les camions s’activent autour. Dans une ambiance estivale au goût amer pour nos commerçants, désespérés de si peu de considération pour leurs activités.

Pourquoi, 6 ans après, déconstruit-on déjà ce qui a été réalisé à peine 6 ans avant ?

Parce qu’on n’avait pas pensé à réserver une largeur cyclable sur cet axe pourtant structurant pour nos mobilités du quotidien…

La place Jean Jaurès et la statue de Toros en juillet 2024.

Les parkings du haut de la ville, sur lesquels nous reviendrons prochainement, n’engageaient pas forcément le chantier de la place Jean Jaurès, dont les nuisances certaines, palpables et parfois insupportables, portent préjudice à tous les commerçants alentours.

Comment prévoir de tels travaux à l’ouverture des soldes d’été ? Comment ne pas penser aux désagréments pour les clients des bars et restaurants qui se délectent d’un moment agréable en terrasse en ces temps troublés ? Signe que le phasage des travaux n’a jamais été concerté avec les commerçants référents du centre-ville…

Incompréhensible.

Seconde protection pour la statue de Toros, toujours en juillet 2024.

Si, 6 ans avant, on avait daigné penser un « plan vélo », on ne serait pas dans ces nuages de poussière aujourd’hui. Si, 6 ans avant, on avait anticipé sur la nécessaire adaptation de la ville aux « mobilités douces », on aurait économisé de l’argent public venant de nos impôts.

Faire, défaire, refaire… Cette regrettable manière de mettre en œuvre ces grands chantiers ostentatoires, à la hâte face au temps politique, sans concertation avec le tissu local, asphyxie la vie de notre cité et témoigne du manque de vision systémique de la municipalité. Ces opérations à cœur ouvert laisseront de nombreux traumatismes dans le tissu économique, malgré les alertes répétées de Passionnément Romans et les propositions alternatives qui ont été formulées.

Ce n’est qu’un exemple de la gestion critiquable de la ville par Marie-Hélène Thoraval. Malheureusement, ils sont légion. Et nous aurons l’occasion d’y revenir très vite…

 

 

Passionnément Romans Association

2 Responses

  1. C’est catastrophique, en plein été, pendant les soldes, c’est inadmissible, il y a des panneaux disant que les commerces restent ouverts, mais comment y accéder, je pense que Mme le maire, devrait venir passer 1 journée avec 1 commerçant, pas pour discuter, mais pour compter combien de clients….je pense qu’elle a un problème, grave, de santé, pour tout casser, à moins qu’elle n’est des options, avec les entreprises..vivement votre départ, car j’en ai assez de vous. Je suis Romanaise et fière de l’être…autour de vous, je ne les comprends pas, ils doivent être bien payés pour ne pas réagir..

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